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 Le commencement : La quête d'une vie (Neal&Calgary)

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MessageSujet: Le commencement : La quête d'une vie (Neal&Calgary)   Le commencement : La quête d'une vie (Neal&Calgary) EmptyMer 4 Mar - 8:08


La quête d'une vie.

Avec Calgary C. Hotchkiss

Au cœur de la jungle.
Cela faisait maintenant des heures que je vagabondais dans cette gigantesque forêt en même temps que mon esprit lui vagabondait dans mes souvenirs. C'était lors de mon arrivée à Oblivion il y a bien presque 7 ans aujourd'hui. À l'époque, j'avais trouvé un village Chieresque après avoir airé pendant des jours dans ce monde ou j'étais, moi petit étranger, totalement perdu. J'avais débarqué chez eux en plein dans les jours de Chiere. Autant dire que c'était la fête au village. J'avais, vite fait, échanger quelques objets, dont notamment un de mes briquets ainsi ma vieille lampe de poche, que j'avais avec moi en arrivant et ce contre leur hospitalité pour quelque temps et de la nourriture. Bien évidemment je ne vivais dans aucun foyer mais j'étais bien là où j'étais. Je préférais ne pas trop me mêler à eux, surtout pendant leur fête. De toute manière je ne comptais pas rester. J'avais décidé de me poser ici quelques jours pour retomber sur mes pieds et peut-être essayer d'en apprendre un peu plus sur l'endroit ou j'avais été parachuter.

Je me rappelle très bien de ce petit village d'Autochtones. Il n'était vraiment pas grand, une vingtaine de foyers tous au plus. Tous les habitants y étaient frères, sœurs ou cousins. Mais bon quand on est à peine une centaine, au bout d'un moment ça arrive forcément. Leurs maisons, quoique je ne suis pas sure que l'on pouvait réellement appeler ça comme ça tant ça ressemblait plus à de vieux cabanons de jardin, étaient faites de véritable planche de bois pour les plus grandes d'entre elles ou feuilles et de brindilles pour les autres.

Ici, ils parlaient tous la langue de leur monde, de leur peuple et franchement je n'y comprenais rien. De toute manière j'avais toujours été particulièrement nul avec les langues étrangères. La seule personne qui baragouinait quelques mots d'anglais et de ce que je reconnaissais vaguement comme de l'allemand étaient cette vieille femme et sa petite-fille. C’était essentiellement elle qui venait quelquefois par jour vers moi pour me donner des provisions.

Le soleil c'était lever trois fois depuis mon arrivée au village et j'avais pu comprendre que nous venions d'entrer dans un nouveau cycle, plus précisément dans l'ère du rêve m'avait-elle dit.

Peu à peu, je sentais que les autres membres de leur espèce de tribu se détendaient face à ma présence qui, je l'avais sentis, avait provoqué une certaine angoisse. Je doute qu'il ait eu l'habitude de voir auparavant des égarés comme moi. En voyant que je ne représentais pas un grand danger, ils finirent par venir vers par eux-mêmes, Je fus invité à aider à la chasse du lendemain. Très franchement, sur terre j'étais étudiant en histoire. Je ne voyais exactement pas à quoi je pourrais bien leur servir … j'allais même sûrement être un boulet pour eux mais je me voyais mal rabrouer le premier geste qu'il avait envers moi.

Par conséquent, le lendemain, je fus réveillé par la grand-mère à l'aurore. Alors que la dizaine de membres du village qui allaient à la chasse étaient réunis au centre des habitations, on m'informa que je ferais équipe avec la petite-fille de l’aïeul, qui était la seule à pouvoir me comprendre. Elle était la plus jeune du groupe. Je me souviens que la voir là m'avait étonné car à l'époque elle n'avait qu'à peine plus de 15 ans à vue d’œil mais je m'étais abstenu de commentaire. Peut-être que ce monde était comme ça, que les jeunes filles qui ressemblaient encore à des fillettes allaient à la chasse.

Je n'avais encore rien réussi à apprendre d'Oblivion à ce moment-là. Mais je me souviens que je comptais me servir de cette opportunité de chasse pour discuter plus longtemps avec elle et obtenir des informations.

Elle s'appelait Briséïs … elle m'avait bien dit son nom de famille mais il était tellement étrange que je n'avais pas pu le retenir. Bien qu'étant une jeune fille plus qu'agacent, elle me fut quand même utile tant elle me parla de son monde que visiblement elle vénérait.

Cependant il y a autre chose qu'elle me dit. Elle m'avoua qu'elle aimait explorer la forêt et les environs quand sa grand-mère avait le dos tourné. Tous les enfants de son village le faisaient bien évidemment mais elle plus que les autres. Elle avait même découvert, pendant ses aventures, un monument qu'elle pensait ne pas être Chieresque car son architecture était bien loin de celle qu'elle connaissait. Elle se disait fascinait pas ce monument, elle allait souvent à cet endroit afin de le regarder de loin.

Ce fut bien après que j'ai quitté son village, ou je ne suis resté que brièvement, que je compris qu'elle parlait sans doute de l'une des 6 autres merveilles.

Alors que je ne comptais pas me donner du mal pour partir d'ici, que je comptais me résigner à faire ma vie dans ce monde ou peut-être je pourrais vivre l'aventure dont je rêve depuis toujours … le mal-être que j'avais depuis que j'avais quitté ma bonne vieille terre m'avait poussé il y a peu à me lancer à la conquête des chevrons qui m'ouvriront la porte du monde dans lequel je suis censé être.

Voilà pourquoi aujourd'hui, je suis à la recherche du village où se trouvait cette fille qui pourra n’emmener à la merveille, ce que j'espère qu'elle est en tout cas. Même si je me rappelais environ ou c’était, le changement constant des lieux à Oblivion avait rendu ma tâche ardue.

Et cette tache devint aussi flippante quand, dans mon dos, j'entendis de discret bruit de frottement sur les feuilles, Je savais que ce n'était pas les animaux.div>

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Dernière édition par Neal C. MacDougall le Sam 7 Mar - 23:48, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le commencement : La quête d'une vie (Neal&Calgary)   Le commencement : La quête d'une vie (Neal&Calgary) EmptySam 7 Mar - 22:54


   

Le commencement : La quête d'une vie.

   


   

J’ai faim. J’ai horriblement faim. Cela fait maintenant deux jours que je n’ai rien avalé de consistant. Heureusement pour moi, j’ai pu boire l’eau d’une rivière claire qui ne présentait aucun signe de maladie ou de crasse trop prononcé. Mais je n’ai pas pu manger de manière satisfaisante depuis bien trop longtemps. La fatigue commençait à se faire sentir, je dormais mal, l’estomac tiraillé par la faim. Mes forces commençaient à me quitter. J’avais passé les derniers jours à fuir le docteur et son assistant. Je ne voulais pas les voir. Je n’avais pas confiance. Ils étaient… Il me rappelait bien trop mon passé. Les hommes sont cruels, qu’allait-il me faire si je les suivais ? Non, définitivement, il fallait que je reste loin d’eux.

Ce matin, en tentant de chasser du petit gibier, mon tee shirt, déjà presque en lambeaux s’était une nouvelle fois déchiré, ne laissant qu’un bout de tissus sur ma poitrine et dévoilant mon ventre creux. Il fallait que je retourne proche du village pour chiper de quoi me protéger et de quoi manger. Arrivé au stade où j’étais, je n’arriverai plus à faire face aux animaux. Mais avant, il fallait que je dorme. Pas énormément, mais de quoi me donner la force de faire une longue marche.

Je monte dans un arbre sur des branches assez basse et large pour ne pas risquer de tomber. Je plonge rapidement dans un sommeil lourd, presque comateux. Saine d’esprit, j’aurai surement eu peur de m’enfermer dans un état pareil, je n’aurai pas été sûre de m’en sortir, mais aujourd’hui, cela m’importait peu. Je ne vivais plus, je survivais. Et survivre est l’une des pires choses au monde. Je voulais seulement plonger dans un sommeil sans fin, et arrêter cet enfer. Et comme un malheur n’arrive jamais seul, le fait de dormir profondément ravive en moi des souvenirs tout aussi profonds. Ceux que j’ai enfoui au plus profond de moi. Toutes ces choses que je veux oublier, que je veux annihiler de ma mémoire, ce que je voudrais tant avoir évité revienne. Mon ancienne vie. Celle avant d’arriver à Oblivion. Au-delà de la mélancolie qu’il en ressort, cela développe en moi une vraie crainte, je suis terrifié par ce passé. Terrifié par les hommes, par mon ancienne vie, par ce que j’ai pu être. Pourquoi ? Je n’en ai aucune idée. Certains vous diront que je ne suis pas saine d’esprit, ce qui n’est pas tout à fait faux. Tandis que d’autre, plus psychologue, vous diront que je fais un rejet, que je suis dans un piteuse état et que je ne m’en sortirai pas seule. Ce qui n’est pas tout à fait faux aussi.

Mais je ne veux pas d’aide. Je ne veux pas revoir d’homme. Je veux mourir en paix. Je ne m’estime pas au fond du gouffre. Même si beaucoup le pense. Pourquoi ? Parce que la dernière fois que j’ai pensée cela, l’épreuve d’humilité m’est tombée dessus. Et l’enfer, le vrai a commencé. A tel point que, même avec ma hargne naturelle, j’ai voulu en finir. Tout aurait été parfait si ce stupide médecin ne m’avait pas sauvé la vie. Mais d’un côté, malgré toute cette peur et cette agressivité envers ces gens, je ne peux m’empêcher de me montrer curieuse. Mais le plus vieux m’effraie. Il est trop.. Imposant, trop charismatique. Je crains les hommes comme cela. Ils peuvent avoir du pouvoir et vous entraîner dans des situations dégradantes. Je refuse de l’approcher, lui démontrant toute mon agressivité envers les gens comme lui. Certes, je ne le connais pas, mais je n’aime pas ce qu’il dégage. Et je me fie à mon instinct. Comme les animaux.

Mais comment puis-je penser à Versondre sans penser à Buddy ? Lui, m’est tellement plus familier. Il est tellement plus naturel que cet autre énergumène qui me rappelle tant de mauvais souvenir. Il n’est pas passé par quatre chemins, tentant d’être dans les règles. Il a simplement été lui. Mais ce que je déteste, c’est qu’il me rappelle la part d’humanité en moi. Cette minuscule partie de moi qui me fait encore penser, qui me faire encore parler plus ou moins normalement. Qui m’apporte des réponses à certaines situations. Cette partie de moi qui m’aide à rester en vie tous les jours.

Je me réveille enfin de ce sommeil plein de tourment et de question. Assez pensé, assez rêver… Assez de tout cela, il faut que je me nourrisse. Je descends difficilement de l’arbre, me laissant presque tombés, pour me rattraper sur des jambes plus que flageolante. Comment vais-je réussir à aller jusqu’au village ? Comment vais-je réussir à trouver quelque chose à manger dans cet état. Ma peau est désespérément blanche et chaque mouvement m’arrache une grimace. A peine quelques pas après mon départ, mon souffle et mon cœur se sont déjà emballer et la tête me tourne. Le village est à plusieurs heures de marche, je n’y arriverai jamais… Il faut que je trouve une autre solution. Un fruit ? Mais je ne connais pas cet endroit, si je tombais sur quelque chose de toxique ? De toute façon, si je ne m’alimente pas rapidement, je ne ferai pas long feu.

Alors que je traine les pieds, marchant la tête orienté vers le ciel pour trouver des fruits familiaux, j’entends au loin des bruits de pas. Je sursaute, tous mes sens en éveil. Les bruits viennent du nord, ses pas semble lourd, ce n’est pas un enfant. Ni un animal d’ailleurs, je peux clairement entendre les foulés d’un homme. Et surement pas une fille non plus. Je regarde autour de moi, tentant de trouver rapidement une cachette. Je lève les yeux vers un arbre. En temps normal, j’aurai foncé. C’est la meilleure cachette. Personne ne pense à regarder au-dessus de lui et l’épais feuillage me permet autant de voir la personne que de me dissimuler. Mais je prendrai trop de temps à monter, les pas se rapprochent rapidement et je dois me dépêcher. Je finis par entrer dans un épais buisson, plein d’épine, grimaçant en sentant les griffures lancinante de ce buisson. Certaines parties de mes bras se couvrent de gouttelette rouge que je… Lèche par reflexe et tente de comprimé avec certaines feuille de l’arbre non loin de moi pour tenter de ne pas infecter les plaies. J’avais bien besoin de ça en plus !

Je reste rapidement immobile en apercevant un homme arriver. Je ne sais pas vraiment si le buisson me cache suffisamment, dans tous les cas, à moins qu’il ne regarde précisément ma cachette, je sais qu’il ne pourra pas me voir. Il tarde un peu en regardant aux alentours et je sens petit à petit mon corps se faire de plus en plus lourd et ma tête tournée violemment. C’est pas le moment… C’est pas le moment ! Accroupie je finis par basculer en arrière, posant au dernier moment une de mes mains au sol pour éviter la chute. Malheureusement, quelques brindilles et quelques feuilles se cassent sous mon poids et attirent l’attention du jeune homme. Pourvus qu’il ne me voit pas… Pas comme ça, je ne saurai pas me défendre.

   
   

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