Si on te frappe de la main gauche, ignore ce que tu fais de ta main droite

Mme Cortez : Qu’est-ce qu’on va faire de toi Hortense ?! Tu peux pas continuer comme ça je… je ne peux plus moi. C’est la quatrième école de laquelle tu te fais expulser. Je n’ai pas le temps de… Oh Hortense…

Mme Cortez soupira, lasse d’avoir cette discussion encore et encore. Elle fronçait les sourcils, pour essayer de se montrer sévère et fâchée, mais son regard ne trompait pas : c’était de la peine qui se lisait dans ses grands yeux tristes, une lassitude proche de l’abattement. Mme Cortez travaillait comme une forcenée, sans compter ses heures, afin de pouvoir assurer les meilleures conditions possibles à ses deux enfants. Elle était épuisée, ne prenant plus le temps de vivre, et, comme si ce n’était pas suffisant pour la pauvre femme, Hortense ne faisait que lui causer davantage de souci, se bagarrant avec ses camarades d’école au point de se faire renvoyer de chaque établissement qu’elle fréquentait. Mais elle était incapable de lui en vouloir ; elle savait que la petite fille cherchait à attirer l’attention. Elle n’avait pas même 10 ans. Son père était parti à l’annonce de la grossesse et sa mère… sa mère était trop occupée à gagner un salaire de misère pour passer du temps avec elle. Alors Hortense faisait ce qu’elle pouvait pour montrer qu’elle existait et revendiquer sa place.

Mme Cortez : Allez, file dans ta chambre, on en reparlera demain…

Hortense ne chercha pas à répliquer. Elle était consciente du tort qu’elle faisait à sa mère, et s’en voulait de lui causer tant de tracas. Mais c’était plus fort qu’elle : elle ne pouvait pas se laisser marcher dessus. Ces autres filles qui riaient d’elle en permanence, à cause de ses vêtements trop grands, à cause de la voiture démodée de sa mère, à cause de ses rêves d’enfant qui s’imagine devenir un jour quelqu’un d’important… Non, elle ne pouvait tout simplement pas les laisser faire.

Elle poussa la porte de sa chambre, et se laissa tomber dans son lit, tête la première dans son oreiller pour écumer sa rage. Quelque chose remua alors dans le lit d’au-dessus.

… : T’as encore mis maman en rogne.

Hortense grogna pour toute réponse.

… : T’y es allée fort quand même cette fois Ash. Ça faisait même pas un mois que t’y étais.

Hortense : Fou-moi la paix Sacha, bougonna-t-elle la tête toujours enfouie dans son oreiller.

Sacha : C’était pour quoi cette fois ? Quelqu’un t’a fait un croche-patte ? Ah non je sais : quelqu’un t’a regardé de travers ! Ou peut-être qu’on t’a traitée de vilaine limace baveuse…

Hortense attrapa son coussin et l’envoya de toutes ses forces en direction de la tête qui dépassait du lit au-dessus d’elle. Mais le jeune homme était vif, et esquiva l’objet volant sans la moindre difficulté.

Hortense : J’t’ai dis d’me laisser tranquille ! pesta-t-elle en s’asseyant contre le mur.

Son frère descendit de sa mezzanine, et vint prendre place à ses côtés dans le petit lit aux couvertures violettes. Il la dévisagea pendant qu’elle restait impassible, le regard fixé sur ses genoux. Il tendit une main vers le visage de la fillette, et longea de son doigt l’égratignure qui marquait sa joue.

Sacha : Elle t’a pas loupée en tous cas… Tu vas garder cette sale marque plusieurs jours à mon avis.

Hortense le dévisagea, un éclair de fureur traversant son regard. Elle n’était pas parvenue à parer l’attaque, ni à éviter les ongles vernis de cette petite peste qui avait réussi à la griffer. Elle entendait encore le tintement de ses bracelets en toc qui s’entrechoquaient alors que sa main se levait et s’accrochait sur sa joue en y arrachant une infime parcelle de peau. Elle n’avait pas senti la brûlure de sa peau rougissante, ni même le picotement infligé par le sang qui pointait ; seule la rage de n’avoir pas été assez vive l’emplissait et la démangeait.

Hortense serra la mâchoire mais ne répondit rien. Cette marque laissée sur son visage était suffisamment humiliante pour elle, elle n’avait pas besoin que son imbécile de frère vienne le lui rappeler.

Sacha: Et elle alors ? Elle s’en est tirée avec quoi ?

Les traits d’Hortense se détendirent brusquement, et une lueur de malice brilla dans ses yeux clairs. Sa bouche finit même par se tordre en un sourire.
Si elle avait écopé d’une cicatrice superficielle, son adversaire avait quant à elle fini avec une dent brisée et une pommette salement colorée.
Elle accepta enfin de regarder Sacha, et regagna subitement en assurance.

Hortense : J’ai fait comme tu m’as appris. J’ai serré les poings, pouce à l’intérieur, et j’ai frappé d’un coup sec, sans qu’elle puisse s’y attendre.

Le jeune homme se fendit en un sourire complice et empli de fierté.

Sacha : Ça c’est ma p’tite sœur.

Il esquissa un geste pour ébouriffer les cheveux de la fillette, mais celle-ci dévia le geste, laissant s’échapper un petit rire fluet. Et ni d’une ni de deux, les voilà tous deux qui recommençaient à se chamailler.

Hakuna Matata

Son corps prenait progressivement conscience du monde environnant, la sortant peu à peu de son sommeil léthargique. C’était une belle journée d’été : le soleil caressait tendrement sa joue encore endormie, et la quiétude imprégnait l’air tiède d’une douce sensation apaisante. Le fin drap en soie ne couvrait que la partie inférieure de son corps dénudé, aussi pouvait-elle aisément savourer cet instant de tranquillité.

Un point particulièrement chaud reposait innocemment sur sa hanche ; probablement la main assoupie de sa conquête de la nuit. Les yeux toujours clos, elle essaya de se remémorer qui cela pouvait être. Valentin ? Le beau brun avait bien bu quelques verres avec elle, mais elle était pratiquement sûre de l’avoir vu quitter la soirée escortée par une ravissante rousse au visage parsemé d’adorables tâches de rousseurs. Ou alors était-ce Erwan ? Ce superbe jeune homme ténébreux qui se voulait mystérieux mais dont on devinait les intentions d’un simple coup d’œil. Elle se souvenait des regards qu’ils avaient échangés tout au long de la soirée, ces œillades lourdes de sous-entendus qui semblent crier « je te veux, et je sais que tu me veux aussi, alors viens me chercher ». Elle se souvenait d’être entrée avec lui dans la chambre, n’interrompant leurs baisers torrides pour que avaler une gorgée de bière entre deux vêtements qui volaient au travers de la pièce.
Mais non, ça ne pouvait pas être lui… Alors qu’elle s’apprêtait à retrousser sa robe, une nausée irrépressible l’avait assaillie, la forçant à courir vers les toilettes les plus proches. Une fois de nouveau debout et débarbouillée, elle était bien revenue dans la chambre, mais le jeune homme s’en était évaporé.

Alors ça devait être Paul, son amant torride et passionné avec lequel elle finissait la plupart de ses soirées alcoolisées. Oui, ça devait être lui. Elle pouvait encore se remémorer leur danse langoureuse dans le salon, sa peau ardente et humide glissant contre la sienne au rythme de leurs déhanchements indécents. Il avait toujours eu cet effet sur elle, celui de rendre ses entrailles incandescentes et d’éveiller en elle ses désirs les plus primitifs.

Le reste de la soirée, elle n’en gardait pas le moindre souvenir. L’alcool qui empoisonnait son organisme avait dû également brouiller sa mémoire.

Hortense décida finalement d’ouvrir les yeux. Il lui fallut plusieurs bonnes secondes pour discerner avec clarté la magnifique créature qui dormait à ses côtés. Tout compte fait, ce n’était pas Paul. Ni Erwan ou Valentin d’ailleurs. C’était Caroline.

Un sourire incontrôlable se dessina sur les lèvres d’Hortense, pendant qu’elle admirait la Beauté allongée avec elle dans le lit. Comment était-elle parvenue à l’attirer dans ses filets ? Cela, elle n’en avait aucune idée. Mais Caroline était bien là, gracieuse dans son plus simple appareil, un visage angélique et un corps époustouflant. Hortense n’aurait jamais imaginé que la petite bourgeoise finirait par céder à la tentation de la débauche, et pourtant elle était là, sa féminité exhibée pour son plus grand plaisir, et cette main innocemment posée sur la hanche d’Hortense comme un amant satisfait de sa nuit de luxure.

Hortense respira profondément, savourant cet instant de victoire, bien que se maudissant intérieurement de ne pas être foutue de se rappeler de ses ébats de cette nuit incroyable.

En jetant un coup d’œil au-dessus de l’épaule de Caroline, elle repéra le radioréveil qui indiquait 14h11. Oh, il était encore tôt ! Elle s’apprêtait à s’assoupir de nouveau quand un mauvais pressentiment tordit brusquement ses entrailles. 14h11. Jeudi.

Hortense : Merde!

Hortense sauta du lit sous le regard endormi et surpris de sa charmante conquête. À toute hâte, elle ramassa ses affaires éparpillées et les enfila tant bien que mal.

Caroline : Qu’est-ce que tu fais? demanda-t-elle d’une petite voix en baillant.

Hortense : Mon examen a commencé y’a 10 minutes!

Caroline : Et tu comptes t’y présenter en robe de soirée?

Hortense s’arrêta devant la glace pour se regarder : cheveux ébouriffés, mascara coulé, et une robe aussi courte que si elle n’en portait pas. Certainement, elle ne pouvait se présenter ainsi à son examen.

Hortense : Pas le temps!

Elle glissa ses pieds dans ses escarpins vertigineux et couru à travers le campus rejoindre ses camarades qui devaient déjà être en train de composer.

Toute sa vie elle avait rêvé de rejoindre cette prestigieuse école d’avocats, et voilà qu’elle bafouait tous ses projets pour… pour quoi au juste ? Boire à en perdre conscience et étendre son tableau de chasse ? C’était pour qu’elle puisse faire ça que sa mère s’était échinée toute sa vie ?
Oh, et puis au diable la culpabilité ! Sa vie, ses choix. Elle avait tout l’avenir devant elle pour s’assagir, mais n’avait qu’une seule jeunesse pour profiter des délices de l’université.

Toute destinée est une suite d'accidents à retardement avec le coup de grâce au bout

Elle plia le petit papier en quatre. La pliure était tellement marquée à présent qu’elle commençait à se déchirer, de même que l’encre autrefois noire comme l’ébène n’était plus aujourd’hui qu’une illisible trace gris clair. Mais cela n’avait pas d’importance, elle connaissait par cœur les mots qui y étaient tracés.

« Je ne t’ai pas abandonnée. N’imagine jamais le contraire. Mais il fallait que je parte. J’ai trouvé la solution à tous nos problème. Un jour je reviendrai, et ce jour tu comprendras la raison de mon choix. Ne m’en veux pas trop Ash, d’accord ?
Ton frère qui t’aime ; un jour, tous les jours, et pour toujours. »

Elle avait mis du temps à comprendre. Les recherches qu’elle entreprenait conduisaient toutes à des impasses. Jusqu’au jour où elle trouva ce vieux carnet usé aux pages cornées. Chroniques d’une cité disparue. Elle l’avait aperçu par le plus grand des hasards en passant près d’une brocante ; lorsque son regard s’était posé dessus par inadvertance, quelque chose avait inexplicablement retenu son attention, et elle s’était sentie attirée car ce stupide livre qui semblait s’être égaré parmi les contes colorés pour enfants. Lorsqu’elle en avait demandé le prix à la bonne femme, celle-ci parut surprise de découvrir le carnet sur son étalage. Elle haussa les épaules, déclarant que c’était la première fois qu’elle le voyait. N’étant pas à elle, elle l’offrit à Hortense.

Dès qu’elle fut de retour dans sa chambre, elle s’assit en tailleur sur le lit encombré d’affaires et entama sa lecture du vieux livre, insensible aux allers et venues de sa colocataire ou même au soleil qui déclinait progressivement, cédant sa place céleste à un croissant de lune lumineux.
Le vieux carnet narrait le mythe fantasque d’un aventurier fictif parti à la conquête des 7 merveilles du monde. La quête du héros était présentée comme une sorte de rite, rythmée par des épreuves toutes plus rudes les unes que les autres. À l’issue de son aventure, le personnage rentrait chez lui transformé. Par-dessus tout, il revendiquait avoir trouvé, au cours de son épopée, toutes les réponses et les solutions qu’il était venu chercher.

C’était ridicule. Son frère avait dû accepter un travail lui permettant de payer leurs factures, ou quelque chose comme ça. Dans la réalité, les gens ne s’embarquent pas dans d’étranges aventures aux aboutissants magiques afin de résoudre leurs difficultés. Non, c’était insensé. Et en même temps tellement évident… Hortense n’aurait su dire pourquoi ni comment, mais elle était convaincue que c’était là le chemin emprunté par son frère.

Depuis cette découverte, ou plutôt ce pressentiment ressenti comme une certitude, Hortense s’était  tournée vers les légendes et histoires qui touchaient de près ou du loin les sept merveilles. C’est ainsi qu’elle s’était retrouvée mêlée à un étonnant groupe de personnes qui partageaient ses convictions loufoques et qui, comme elle, avaient tout abandonné pour retrouver un proche parti à la découverte d’un monde perdu.

Au pied de l’imposante pyramide de Gizeh, elle rangea le petit papier plié dans sa poche, et inspira profondément. L’heure était venue.



Cela faisait maintenant un certain temps qu’Hortense était à Oblivion. Combien exactement, elle n’aurait su le dire. Les journées défilaient les unes après les autres, et le groupe avec lequel elle avait franchi la première étape s’était peu à peu dissipé, bien que le noyau dur subsista encore dans ce petit village baptisé « le village des orphelins ».

Certains commençaient à perdre espoir ; mais Hortense voyait les choses autrement. Étonnement, elle ne s’était jamais sentie aussi bien que depuis qu’elle avait découvert cet incroyable endroit. Elle était consciente des dangers, mais aucun monde n’était dépourvu de risques. En revanche, les paysages époustouflants et ses habitants étranges divergeaient tellement de la civilisation qu’elle connaissait qu’elle était toute excitée à l’idée de partir à l’aventure et d’en découvrir davantage. Elle savait qu’il lui faudrait passer des épreuves si elle voulait progresser dans sa quête et obtenir les 6 autres jalons ; mais parfois, plus que la destination, c’est le voyage en lui-même qui permet à l’aventurier de trouver les réponses qu’il est venu chercher. Et Hortense avait bien l’intention de tirer profit de tous les enseignements que cet étonnant voyage pourrait lui fournir.

Quant à son frère, elle n’était plus aussi inquiète ; s’il lui était arrivé quelque chose, elle l’aurait su. Au fond d’elle, elle sentait toujours une certaine chaleur rassurante qui lui assurait que Sacha était en vie. Et à présent qu’elle était à Oblivion elle aussi, elle était certaine que leurs chemins ne tarderaient plus à se croiser de nouveau.

Une cabane dans les arbres

Hortense ne s’était jamais aventurée aussi loin. D’ordinaire, c’était Ambal qui la trouvait, débarquant à l’improviste en plein milieu de la jungle ou lui donnant rendez-vous au pied de la cascade. Mais jamais les deux jeunes femmes ne s’étaient retrouvées dans un lieu qu’on pourrait qualifier de civilisé.

Mais Hortense avait besoin de savoir, besoin de voir de ses propres yeux ce qu’Ambal ne lui avait jamais conté. C’était sans doute stupide, mais elle était persuadée qu’en découvrant le lieu de vie de son… « amie », elle comprendrait mieux les secrets que la Chieresque s’efforçait à grand peine de réprimer.
Alors elle l’avait suivie. Elle était loin de posséder le talent d’Ambal la chasseresse, mais, silencieuse comme une ombre et en maintenant une distance adéquate, elle était parvenue à suivre les traces de la jeune femme jusqu’au village. Arrivée à ce stage, elle dû redoubler de prudence afin de ne pas attirer l’attention des habitants, se comportant tantôt comme une visiteuse anodine, tantôt comme une espionne se camouflant dans la verdure. De loin, elle gardait toujours un œil sur Ambal, qui continuait son chemin sans le moindre signe de suspicion.

Hortense ressenti tout de même des doutes lorsque la Chieresque traversa le village puis s’en éloigna, s’enfonçant plus en avant dans la jungle. L’avait-elle repérée ? Cherchait-elle à lui tendre un piège pour lui signifier son manque de discrétion et sa consternation ?
Il n’y avait qu’une seule façon de le savoir.  Elle allongea le pas, laissant Ambal la distancer progressivement. Prudente, elle choisissait soigneusement les espaces où elle posait les pieds, évitant les feuilles mortes et les branchages qui pouvaient occulter de petites branches sèches et cassantes. Elle prenait garde également à rester toujours à couvert, progressant lentement d’arbre en arbre ou de rocher en rocher. Inévitablement, la Chieresque finit par disparaître de son champ de vision. Hortense tenta de repérer des indices suggérant la direction empruntée, mais la chasseresse était bien trop entraînée à l’art de la discrétion pour laisser des marques évidentes.

C’est donc en quelque sorte à l’aveuglette qu’Hortense continua son expédition, pénétrant toujours plus profondément dans l’abondante verdure. Finalement, c’est au détour de hautes herbes qu’elle aperçut sa destination : là-haut, perchée dans un tronc, une cabane à deux étages surplombait une petite clairière. Toute en bois, la hutte se fondait dans le paysage comme un élément naturel qui aurait poussé par hasard parmi les ramifications de l’arbre. Si sa structure était simple en apparence, un important effort avait été porté à sa décoration, ornée d’objets hétéroclites plus singuliers les uns que les autres.

Hortense se perdit dans la contemplation de cette maisonnette suspendue qui semblait vouloir raconter une histoire avec ses breloques à la valeur plus sentimentale qu’artistique. Alors comme ça c’était là qu’Ambal vivait, et là probablement également que toutes ses peines inavouées avaient trouvé refuge.
La jeune parisienne s’apprêtait à se rapprochait davantage de cette intrigante cabane lorsqu’elle sentit une présence dans son dos. Elle se retourna vivement, honteuse d’avoir été prise sur le fait.

Hortense : Ambal…

 

bienvenue

 
Désolée pour le retard Tu es validée, j'ai du réfléchir à ta fiche ! Fais très attention, il est peu probable que ton frère t'ai laissée comme mot que la solution à tous vos problèmes soient Oblivion puisque personne ne connaît l'existence d'Oblivion hein ^^ Mais, j'imagine que ce que j'ai écris dans le scénario t'a induite en erreur, si tu pouvais corriger juste ça ^^ Pour le test RP, je te réponds très vite (:

Surtout n'hésites pas à aller dès maintenant posté ta chronique quotidienne ici afin te trouver des liens et des RP.

J'espère que tu vas te plaire en Oblivion.  
Bon jeu à toi, n'hésite pas à me faire signe si tu as besoin de quoi que ce soit