"L'histoire est un piètre indicateur de fiabilité." Stephen Baxter

Sûrement lisez-vous ces lignes dans l'attente d'une histoire des plus intrigantes. Si vous me connaissez déjà, alors vous saurez que je ne m'intéresse guère aux torturés. Mais il me semble que jamais nos pas ne nous ont amenés l'un vers l'autre.
Si vous voulez du palpitant, je vous conseillerai alors de lire "Les aventures fabuleuses d'un Indien millionnaire". Les problèmes de castes n'ont jamais fait souffrir notre amie. Oh rassurez-vous, les soucis sont le lot de tous. Discutez avec votre entourage. Arrêtez d'être centré sur vous-même ! Je vous affirme juste que vous ne verrez pas de petite indienne courir à travers Mumbai avec d'autres voleurs. Aucune main fouillant dans les poches des passants ni de soirées passées au clair de lune. Priya en remercie les dieux auxquels elle refuse toute souveraineté.

D'un père général, lui-même descendant de nombreux gradés, Priya est donc née dans un univers des plus aisé. Et sa mère? Jusqu'à l'âge des six ans de sa fille, elle était directrice du pôle international dans une société de textile. Une soudaine interruption ? C'est le cas de le dire mon ami. Si je vous révèle la suite, vous me promettez de ne point juger ? Vous n'arrivez pas réellement à me convaincre, mais tant pis. J'ai envie d'en parler. Comment ça, je parle beaucoup pour ne rien dire ? Peste ! Bref, je pense que je vais devoir m'habituer à votre mesquinerie. Passons.
Un scandale éclata le cocon familial. Des heures de disputes entre les parents de la petite. Et puis un matin, la police et les secours vinrent défiler devant les yeux d'une gamine qui ne prit guère de temps à comprendre que le corps allongé était celui de sa mère. Vous voulez la vérité ? La jeune femme ne la su qu'à l'adolescence, en fouinant et en posant de nombreuses questions. Une vulgaire histoire d'adultère, ajouté à la perte de l'emploi de sa génitrice. Si Priya y croit ? Vous savez, elle ne trouva jamais rien. Maintenant, elle se moque de la vérité, elle ne cherche aucunement à entretenir sa peine. Pendant des années, elle n'entendit que remarques immondes sur la pendaison de sa parente. Et c'est ainsi que la fillette se referma sur un monde imaginaire, frôlant le grotesque.

Je vais faire défiler les années. Plus rien de traumatique n'arriva à notre demoiselle. Votre lueur de déception ne fait qu'accroître votre déception. Sa relation avec son père ne se détériora qu'à partir de sa puberté. Mais n'est-ce pas universelle ? Du moins pour les sociétés qui intègrent une étape transitoire entre l'enfance et l'âge adulte. La demoiselle ne commencera pas à vous faire des cours, ne vous inquiétez pas.
Pour passer ses dures années, la jeune femme se retrancha dans ses univers. Lecture, écriture, divers jeu...Oh, elle ne les a jamais abandonnées, tous ces loisirs sont encore là. Et d'ailleurs certains lui manquent en Oblivion. D'ailleurs vous devez avoir envie de savoir pourquoi elle est ici. Lorsqu'elle rentra en première année d'université, elle eu un professeur des plus intéressant et sympathique. La plupart le trouvaient délirant, l'Indienne le trouvait fascinant. Elle ne tarda pas à l'harceler pour l'aider dans ses recherches. Deux ans plus tard, celui-ci disparaissait. Décès? C'est ce que l'étudiante s'imagina. Ce n'est que lors de son arrivée pour son doctorat qu'elle entendit parler de l'aventure dans laquelle celui-ci s'était lancé. Défendant corps et âme que son professeur adoré n'était aucunement idiot, elle passa ainsi rapidement pour délirante. Blessée dans sa fierté, elle s'engagea dans un pari. Elle retrouverait donc son mentor. En échange, on lui financerait sa thèse.
Après quelques recherches, elle apprit qu'un certain McAllister s'engageait lui aussi, avec d'autres, à retrouver les disparus. Une incroyable chance? Je ne vous le fais pas dire mon cher.

Voilà, je pense tout vous avoir raconté. Je suis médiocre conteur pour ce qui touche au passé. Le présent et le futur m'importent plus.

“La culture n'est pas un luxe, c'est une nécessité.”

Vous savez, j'allais vous présenter ce moment à travers une citation. Puis j'ai réfléchi. Quelques secondes m'ont suffit, je peux me vanter d'être vif d'esprit. J'en suis venu à me demander si vous comprendriez. Et la réponse est évidemment négative. Comment cela, je vous prend pour un imbécile? Je n'ai eu de cesse de toujours tout vous expliquer jusqu'à maintenant. Puis vous me feriez encore une de vos remarques cinglantes. Discours pompeux, inutile...Ah, vous ne niez aucunement! Bien, puisque je gagne cette partie, nous pouvons donc cesser notre dispute. Concentrons nous sur notre amie.

Perdue. Fascinée. Bien des mots pourraient la décrire. Déracinée? C'est le propre de l'ethnologue, vous ne croyez pas? S'oublier un temps pour découvrir l'inconnu. Laisser l'autre nous imprégner avant de le comprendre. Du moins je le suppose, c'est elle la professionnelle. Mais je suis sûre qu'encore une fois, Priya serait en accord avec mes pensées. Nous sommes si similaires.
Ce n'était pas son univers. Et elle s'en émerveillait. Jeune universitaire, la demoiselle n'avait encore eu l'occasion d'assister à de telles cérémonies. Je sais. L'Inde si riche ne cessait de régaler le curieux par ces multiples processions. Mais la chercheuse en venait, et il n'y avait rien d'exotique. Si elle les appréciait toujours, elle rêvait d'en découvrir d'autres. Pouvoir sentir la sérénité de la religion se mêler à l'excitation des événements attendus. Et elle était là. Vivant comme dans un rêve et appréciant un spectacle que peut être elle ne rêverait jamais plus. Après tout, le retour vers son triste monde se pouvait plus proche qu'elle ne le croyait.

Subjuguée, la jeune femme se laissait bercer par les doux chants des prêtresses. L'anxiété qu'elle avait pu ressentir peu de temps auparavant s'était évanouie. Il n'y a que vous pour ne rien remarquer. N'importe qui d'un brin observateur ou empathique aurait ressenti l'agitation générale. Et la comprendre? Vous n'aviez qu'à demander. Tout comme elle. Juste quelques mots à une autochtone lui avait suffit à en apprendre plus. Sur le drame, si elle pouvait l'appeler ainsi, mais aussi sur le futur de la cérémonie. Sa curiosité n'avait pu l'en empêcher. Pourtant, rien n'enlevait de la magie du moment...

bienvenue, jolie indienne

Je te valide =) J'ai beaucoup aimé ton introduction ^^ Le test RP c'était en réalité ton premier RP que tu aurais du lancer avec quelqu'un ou alors, poster dans l'intrigue, il me semble que ce n'est pas le cas ? Ce n'est pas très grave, on accepte aussi les RP comme ça ^^ Notre système est un moyen de mieux s'intégrer en faites :)

J'espère que tu te plairas sur 7W

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Bon jeu parmi nous