l'histoire d'une comateuse

Les lumières dansent, dans l'ambulance....

Athénaïs Cassandre, voilà comment sa mère l'a appelée à sa naissance. Athénaïs, vite surnommée Théna a vu le jour dans la famille Kaligaris le 12 janvier 1975. La petite rousse fut suivie par sa petite sœur Istalia, de deux ans sa cadette dans ce cauchemar familiale. Athénaïs le sait, sa mère la déteste inconsciemment pour ce qu'elle est, à savoir une fille. À cause d'elle, parce qu'elle n'a pas su naître homme, sa mère a du subir une deuxième grossesse pour satisfaire le besoin masculin de son époux. Pas de chance, le second enfant fut aussi une charmante petite rouquine. Et pour couronner le tout, leur mère était maintenant stérile condamnant par la-même leur père à faire une croix sur son désir d'avoir un héritier. Athénaïs vécut alors entre le délaissement de son père qui se fichait d'avoir des filles et le regard pleins de reproches de sa mère. Dans cet enfer la seule petite lumière qui venait briller dans la vie de Théna était sa petite sœur chérie. Istalia lui vouait une adoration sans limite que l'aînée ne comprenait pas vraiment.

Pour mériter l'amour de leur parent, Théna se plongea dans les études et les livres. Elle était une élève brillante, mais manifestement cela ne suffisait pas. En manque d'amour, bien souvent incomprise, elle se réfugia dans les livres, dans ces mondes imaginaires où l'on pouvait revenir en arrière pour relire un passage. Le temps n'a pas d'emprise sur les histoires, elles ne se fanent pas comme les roses d'un jardin. Théna vivait seule, isolée dans ses contes et son imagination. Elle rêvait qu'un prince charmant la tire de cet enfer avant qu'elle n'y laisse sa vie. Mais les princes n'existent pas , n'est-ce pas ? Du moins elle ne l'avait pas encore rencontré. Avec l'adolescence, Théna se replia un peu plus sur elle-même et débuta sa seizième années avec la marque que laissaient les seringues sur sa peau. Le pire restait encore à venir. Elle perdue dans sa vie, croisa le chemin d'un garçon qui le temps d'une nuit eut la gentillesse de lui faire oublier sa vie désastreuse. Ou peut-être qu'il était trop saoul pour se rendre compte qu'il pouvait la mettre enceinte et gâché sa vie à lui-aussi. Théna ne sait pas. Tout ce qu'elle sait, c'est que le jour où ses parents vont le découvrir elle n'aura plus qu'à faire sa valise. Le cauchemar prit fin pour Théna l'année de ses dix-huit ans, juste après les résultats du BAC qu'elle avait eu. Enfin débarrassée de ses parents. Le seul regret qu'elle a eu alors qu'elle perdait connaissance au volant de la voiture emprunté sans demander à ses parents, c'était de laisser sa sœur toute seule.  Quant à son enfant, avec de la chance il ne survivra pas au choc. Au moins il ne connaîtra pas une vie aussi poisseuse que sa droguée de mère.

Un réveil dificile.

Par le filtre de ses paupières closes, Athénaïs percevait une légère lumière blanchâtre. Lentement, elle ouvrit les yeux. Où était-elle ? Elle ne savait pas. Le premier visage qu'elle vit fut celui d'Issac Versondre. De ce qu'elle comprit, c'est lui qui l'avait opérée et par la-même sauvée la vie. Avec l'aide des médecins, des kinésithérapeutes et de multiples spécialistes, Aténaïs réapprit à vivre normalement. Elle fut aussi suivie par un psychiatre pour chasser ses souvenirs de l'accident. Le chemin fut long pour qu'elle devienne mentalement adulte et responsable, ce qu'elle fut à l'âge e trente trois ans. L'année suivante elle épousait son sauveur Issac Versondre et elle reprit l'une des entreprise de sa famille, une maison d'édition spécialisée dans la littérature pour adultes. Elle apprit sur le tas le management d'une entreprise et s'en sortit plutôt bien. Elle commença à diriger son entreprise avec une main de fer. Sa vie suivit son cours, mais l'absence de sa sœur et sa fille lui pesait lourdement. Alors lorsque James McAllister la contacta et lui expliqua qu'il pensait savoir où les deux disparues étaient passées, elle voulut naturellement l'accompagner là-bas. Mais Athénaïs était trop fragile encore et ce fut Isaac qui partit à sa place, sur le serment de revenir, avec Thalia et Thémis s'il lui était possible. Elle attendit huit longs mois que son époux réapparaisse, mais rien. Alors trop inquiète pour lui, Athénaïs décida de se rendre elle aussi en Egypte, arriva au plateau de Gizeh avec un guide et entra en Oblivion. Elle a maintenant quarante ans et cela fait maintenant quinze jours qu'elle si trouve à l'orée de la jungle.

citation

Voilà maintenant deux semaines qu'Athénaïs Versondre était perdue dans ce monde inconnu. Elle était restée là, à l'orée de la jungle n'osant s'y aventurer. Et si jamais il y avait des moustiques avec des maladies incurables ? Elle avait passé dix années de sa vie cloîtrée sur un lit d'hôpital dans le coma, elle ne tenait pas vraiment à y retourner de suite. Elle regardait tout autour d'elle et malgré sa peur, les couleurs des animaux qui volaient au-dessus d'elle l'enchantait. Et puis soudain, un courant d'air lui fit voltiger quelques mèches rousses. Elle leva la tête vers le ciel et ouvrit de grand yeux aussi ronds que des balles de ping-pong. « Des.. des quoi déjà » se demanda la quadragénaire. Comme cela, elle pensa à des Griffons comme ceux que l'on pouvait voir dans les fils fantastiques du style d'Harry Potter. Mais non c'était impossible, essayait-elle de se persuader alors que les bêtes la survolaient en grands nombres. Et puis où allaient-ils tous comme ça ? À cause de son oreilles gauche qui ne fonctionnait pas vraiment, voir pas du tout, elle n'avait pas entendu le tam-tam des tambours au loin. Mais maintenant qu'elle prêtait une oreille plus attentive, elle pouvait les distinguer nettement. Elle se dirigea donc vers le son, mais elle n'avait pas fait cent malheureux mètre dans la jungle que le silence recouvrit les lieux à nouveau. Athénaïs regardait les arbres et guettait le moindre mouvement. Une branche craqua et la jolie rousse fit un petit bon en criant. La main sur le cœur, elle se calma péniblement alors qu'une jeune femme brune passait devant elle. Elle avait l'air d'être en pleine attaque, mais attaque de quoi au juste ? N'osant lui poser la question, elle préféra la suivre à distance. Athénaïs suivit sa guide auto-désignée jusqu'à arriver devant des murailles et.. des flammes ? Oh misère mais où était-elle donc tombée ? Elle ne connaissait aucun visage, pas d'Issac, pas de James McAllister non plus. En revanche, ceux qui défilaient devant elle parlait pour beaucoup l'anglais. Il était question d'une pierre magique, de prêtresse, de combattants autochtone.s Les autochtones, Athénaïs redoutait de les croiser un jour. Pour la rouquine, ils ressemblaient sûrement aux indigènes du mythe du bon sauvage ou alors aux indiens du dessin animé Pocahontas. Quoi qu'il en soit, elle ne voulait pas tomber nez à nez avec l'un d'eux. En plus de cela, il paraît qu'ils ne parlent pas l'anglais, alors comment communiquer.

Malgré elle, elle fut bientôt emportée dans la mêlée par cette même Brune qu'elle avait suivie. Non pas que cette dernière l'avait fait exprès, non. La jeune femme avait juste agrippé sans s'en rendre compte un bout du haut de la directrice d'édition et l'avait entraînée avec elle. Athénaïs ne savait pas se battre. Tout ce qu'elle pu faire ce fut d'éviter les coups ce qu'elle arriva avec une agilité sommes toute précaire. Et puis les combats cessèrent. Athénaïs posa un regard affolée sur les corps qui gisaient au sol. La brune avait disparu, envolée comme par magie. Des murailles, et de ce qu'elles contenaient il ne restait par grand chose en fait. Des femmes et des hommes en sortaient, l'air grave et Théna ne comprenait pas. Elle ne comprenait où elle se trouvait et encore moins dans quoi on l'avait embarquée. Elle tout ce qu'elle voulait s'était retrouver Issac et savoir si sa sœur et sa fille étaient vivante ou non. À dire vrai l'espoir de ne voir autres choses que leur tombes n'éteignait petit à petit. Comment auraient-elle pu survivre ici, dans ce monde si hostile ? Revoyant la brune passée au loin, la rouquine s'élança vers elle. D'une voix peu assurée elle lui demanda en anglais :

« Euh excuse-moi jeune fille mais il se passe quoi ici ? Et puis on est où ? »

   

kikoo !

   


Félicitations, tu es validée !  
L'équipe de 7W est ravie de te compter parmi les Aventuriers, chère ménopausée vieille paumée, et nous espérons que tu vas te plaire en Oblivion.  

Ne t'approche pas de ma Thémis

Bon jeu à toi, n'hésite pas à me faire signe si tu as besoin de quoi que ce soit