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 Sorajaï Chemsa

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Sorajaï Chemsa

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Sorajaï Chemsa
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MessageSujet: Sorajaï Chemsa   Sorajaï Chemsa EmptyMar 24 Fév - 23:49

“ sorajaï chemsa ”

ce n'est plus qu'un souvenir, une larme du passé ; coincée dans mes yeux, qui ne veut plus s'en aller


 
“introduction”
Je m'appelle Sorajaï Chemsa, mais on m'appelle plutôt Sorah. J'ai 31 ans. Je suis née à l'Etoile de Glace. Oblivion, c'est ma maison, et je suis une guerrière. Ces étrangers, pour moi, c'est l'occasion d'en apprendre plus. Ils ne me traitent pas comme une sauvage - du moins, pour certains d'entre eux, et j'ai envie de leur venir en aide. Je sens que j'ai beaucoup à apprendre d'eux.

 
¤¤¤



Sorah. Sorah. Sorah.

Les feuilles semblent murmurer ton nom, encore et encore, sous le martèlement de tes talons, alors que tu cours à toute allure le long des branches et des passerelles. Les tiens ont installé de nombreuses voies de passage dans les arbres, et tu vas droit devant toi, le pied aussi sûr que si tu marchais à même le sol – plus, même. Le sang bat à tes tempes, le vent souffle à tes oreilles, tu sens l'air de la course sur ta peau et le chant des oiseaux te pousse en avant. On te demande souvent ce que tu fuis, Chemsa : mais tu ne fuis pas. Tu t'élances : tu te jettes en avant de toute son âme, tu te précipites au-delà de ce destin que tu pressens à portée de la main.

Ce matin. Quelque chose en toi te le souffle, tout ton être le ressent : ce matin. Quelque chose va changer – ta vie va basculer. Alors tu t'élances oui, tu cours droit vers l'avenir, droit vers le futur, droit vers ce qui t'attend sur le chemin que la Mère a tracé pour toi. Tu cours, Chemsa – de branche en branche, de clairière en clairière, de ruisseau en ruisseau. Tu traverses les bosquets, les fourrés, les sentes et les ravines du Mont Céleste. L'euphorie te gagne, mais soudain tout s'arrête : tu stoppes, brusquement.

Sorah...

Le vent semble murmurer ton prénom alors que te tiens là, sur le surplomb rocheux qui domine la clairière, à contempler gravement ces étrangers avancer dans ta jungle, dans ta forêt. Ils ne sont qu'une trentaine, et ils ont l'air épuisé. Affamés, malades – en danger. Tu réfléchis – quelques secondes, le temps pour ton cœur de battre un peu plus vite, un peu plus fort. Puis tu sors du couvert des arbres, pieds nus sur la mousse et les rochers, et tu t'avances vers eux, les mains ouvertes, désarmée. Ce sont des enfants de la Mère, eux aussi – et s'ils sont perdus en Oblivion, c'est ton rôle de les guider. Servir, et protéger : la voilà, ta destinée...  
 
 


patiente - dévouée - discrète - curieuse - inflexible - obstinée - orgueilleuse - butée
→ Si j'étais un animal : un papillon
→ Si j'étais une plante : une orchidée
→ Si j'étais une merveille : les Jardins Suspendus de Babylone
→ Si j'étais une couleur : rouge carmin


→ Nom de l'anedocte : Quand elle avait seize ans, Sorajaï s'est égarée pendant une tempête mémorable par sa durée et son intensité. Le vent hurlait en tourbillonnant autour d'elle et elle a erré dans la jungle pendant des jours. Au moment où elle envisageait le pire, des âmes perdues sont apparues autour d'elle. Ces esprits désincarnés, parfois amicaux parfois hostiles, l'ont conduite jusqu'aux Jardins Suspendus de Babylone où elle a pu se reposer et s'abriter en attendant que passe l'orage. Une fois le calme revenu, elle a été confrontée à l'épreuve de la Merveille et en est sortie victorieuse, mais changée à jamais...
 

 

 
“ que cesse la mascarade ”

parce qu'on sait que tu es un lutin maléfique


 
Allez, avoue tout ! Dans la vraie vie, tu es qui ? Zoubi. Tu as un prénom j'imagine ? Laurène. Et quel âge tu as ? 26 ans. 7 Wonders, tu l'as connu comment ? Je l'ai fondé ♥️. Et tu en penses quoi ? 4 ans de construction, c'est pas mal un record ! *fière, fière*. Quel est ton dernier mot, petit scarabée ? :20: .
 


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MessageSujet: Re: Sorajaï Chemsa   Sorajaï Chemsa EmptyMar 24 Fév - 23:53


 
 

 
“ histoire ”

ils ne connaissent pas le vertige et la douleur, ils ignorent tout du cœur

La neige.

C'est mon tout premier souvenir. Aussi loin que porte ma mémoire, le froid et la blancheur étincelante du Glacier Solennel ont toujours été là. J'ai grandi au Camp de l'Étoile de Glace, dans les neiges éternelles, près du nid des griffons harfang que ma famille domestique et apprivoise, depuis des générations. Mes premiers pas, c'est au milieu de leurs jeunes que je les ai faits – ils m'ont tenu lieu de frères et sœurs quand mes parents ne m'en ont pas donné. Dans mes plus jeunes années, je déplorais de n'être pas née griffon pour pouvoir déployer mes ailes et m'envoler – l'appel de la liberté a toujours résonné puissamment en moi. Je voulais plus, toujours plus : plus d'indépendance, plus de terres à explorer, plus de gens à rencontrer. Mes parents géraient mes velléités d'émancipation avec leur bienveillance coutumière, et une affectueuse fermeté. Ils comptaient sur le poids des années pour m'assagir et tempérer ma soif d'évasion : j'étais leur seule enfant, ma place était parmi les éleveurs de griffons, pour porter haut les couleurs de notre famille. Ils m'avaient nommée Sorajaï, la danseuse, celle qui charme et envoûte, pensant sûrement qu'ainsi je saurais approcher les fiers seigneurs du ciel.

Mais ils m'avaient aussi nommée Chemsa. Ma lumière, c'était ma foi : grandissant parmi les créations de notre Mère à tous, je ne pouvais que la révérer grandement. Et ma piété fut remarquée, puis signalée, et à l'âge de neuf ans, on m'appelait à servir parmi les Vierges du temple de Chierà'h, dans la jungle infinie qui occupe l'essentiel d'Oblivion. J'y dévolus cinq années de ma vie. On m'y laissa voyager, m'instruire, découvrir et apprendre. On m'y enseigna à prodiguer les meilleurs soins à toute créature de Chiere, à me montrer bienveillante envers autrui, tolérante et patiente. Mon caractère entier s'y adoucit quelque peu, et je devins femme avec en mémoire les sages conseils dispensés par mes aînées du temple. Je m'y fis des amies : parmi les autres Vierges, deux étaient arrivées en même temps que moi ou à quelques mois d'écart, et nous prîmes goût à notre compagnie mutuelle. Sinéid et Tarja. La première blonde comme l'or des mines du nord, et des yeux clairs comme le glacier – son sang était mêlé à celui des étrangers, et elle connaissait de charmantes histoires à leur sujet. La seconde était brune comme moi, aussi mate de peau que je l'étais : nous partagions notre amour des prouesses d'équilibriste sur les plus hautes branches de la forêt. Le temps passa bien plus vite que je ne le croyais, entre les dévotions rituelles, les célébrations, les commémorations, les hommages – et surtout, surtout, les voyages. En compagnie des Matriarches et des Aïeules, je découvris mon univers, et j'en aimai Oblivion inconditionnellement, pour toutes ses merveilles et sa splendeur.

A quatorze ans, je quittai mon service, espérant ardemment revenir parmi les prêtresses en tant que Matriarche, dès que Chiere m'aurait accordé mon premier enfant. Comme toutes les prêtresses quittant le Temple, on m'attribua une demeure – et ce ne fut pas le Camp de l'Étoile de Glace qui me fut désigné, au grand regret de mes parents qui voyaient là leurs derniers espoirs de succession disparaître. Ils me manquaient, et la compagnie des griffons neigeux également. Dans la jungle, les créatures ailées ne m'accordaient nulle attention – et les gens me dévisageaient de bien curieuse façon. Le Camp du Petit Matin était le plus ancien de tous, et y vivre était un honneur accordé à peu d'élues, mais... ma maison me manquait, et j'avais la sensation déroutante d'être une intruse. Était-ce ma soif de savoir qui m'avait poussée, pendant ces cinq années écoulées, à m'intéresser à tous les arts possibles avant de choisir et d'apprendre celui du combat ? Était-ce ma franchise un peu trop abrupte et mon caractère rigoureux qui m'avaient valu quelques inimitiés par le passé ? Était-ce mon indépendance forcenée et mon désir de m'installer un peu à l'écart des autres ? Était-ce mon intérêt flagrant pour ces étrangers ? Ou bien encore ce chevron tatoué sur mon épaule, souvenir de ma visite dans ces Jardins magnifiques, et de l'épreuve – terrible – que j'y ai subie, par un soir de tempête et d'angoisse ?  Je ne le sais toujours pas, mais je ne réussis jamais pleinement à m'intégrer. Même aujourd'hui, ce Camp n'est pas mon foyer.

Oh certes, on me parle. On m'apprécie même, pour mes connaissances et mon aptitude au combat. Les femmes aiment parler avec moi de Chierà'h et de ce qui les attend là-bas si elles sont appelées à y servir. J'ai eu des amants, une quantité honorable pour une femme venue d'un autre camp. Mais là où le ventre des autres s'arrondit, enfle et palpite de vie, le mien reste vide, désespérément. Chacun est différent, je le sais, je le vis – mais ma différence à moi est impardonnable. Les femmes ont pour première mission de transmettre la vie qui leur a été donnée – et dans cette mission primordiale, j'ai échoué. Certaines tombent enceintes et perdent plus tard l'enfant qu'elles portent – mais jamais la vie n'a serait-ce que frémi en mon sein. Stérile. Maudite presque, alors que j'aime notre Mère plus que n'importe quoi d'autre dans toute mon existence. Mon destin n'est pas d'être femme : ma mère prétend qu'une destinée plus importante m'attend, que j'ai un rôle à jouer et qu'un enfant m'encombrerait. D'autres disent que Chiere apprécie trop mon attention pour accepter de la partager ; d'autres encore qu'elle ne m'a pas encore présenté à celui qui saura me donner un enfant digne de moi. Je ne sais trop que croire – mais si notre Mère me refuse le statut de donneuse de vie, je ne peux que m'incliner et accepter sa volonté. L'amertume est là, et ces femmes qui étaient mes amies autrefois à mon arrivée de Chierà'h me blessent aujourd'hui, en me faisant tenir leurs bébés dans mes bras, les bercer tout contre moi. Elles m'aiment, et leur attitude est généreuse : mais me trouver confrontée à mon seul échec m'anéantit, et la solitude est le seul remède que j'y aie trouvé.

Et pourtant. Parfois, mon cœur hurle dans le silence, mon âme gémit et tempête. Pourquoi moi ? Il est dit que la Mère aime parfois tellement ses enfants qu'elle leur impose de cruelles épreuves dont ils sortiront grandis. Je ne sais pas. Mais en tout cas, parfois, je regrette de n'être pas restée à l'Etoile de Glace élever des griffons auprès de ma mère. Mon père est mort il y a quelques années déjà : il s'est aventuré dans ce Mausolée maudit pour y chercher un griffonet égaré. C'est la mère du petit qui a rapporté son corps sans vie – il serrait encore le cadavre du griffon chétif contre lui. Nul n'a jamais su ce qui s'est passé : il a sûrement voulu défendre le vulnérable petit contre quelque assaillant, mais lequel ? En tout cas, il y a laissé sa vie. La colonie de griffons a semblé percevoir son sacrifice et n'en manifeste que plus de respect à ma mère, et à ma propre personne lors de mes rares visites, mais cela ne me rend pas mon père. Je me sens si seule, parfois... Mère, pourquoi ? Chiere, dont le nom réjouit le cœur, que dois-je faire pour te plaire ? Dois-je continuer à me morfondre d'erreur en erreur ? Je revois devant mes yeux le regard hanté d'Ambal Sajor après qu'elle ait dû ôter la vie à son enfant nouveau-né, je revois ses larmes silencieuses, son désespoir atroce. Pourquoi nous faire souffrir, ô Mère, si c'est pour que nous y perdions la raison ? Je me rappelle des sanglots déchirants de cette femme dans mes bras, de cette femme qui avait porté la vie en elle avant de devoir elle-même la souffler. Je me souviens des plaintes éplorées de cette femme qui a tout perdu, et je comprends son chagrin, moi à qui jamais d'enfant n'a été accordé. Je m'estime chanceuse de ne pas avoir traversé pareille épreuve – Mère, était-ce là votre dessein, de m'épargner ?

Je ne devrais pas douter d'elle ni de sa bienveillance. Je me demande, parfois... Si elle n'a pas fait tout cela pour guider mes pas. Je revenais de l'Étoile de Glace, et j'étais à mi-chemin du Petit Matin, lorsque je les ai rencontrés. Je courais, à toutes jambes, avec cet instinct obscur que quelque chose d'important allait se passer. Je courais, de branche en tronc et de ruisseau en bosquet, quand je les ai vus. Ils n'étaient pas très nombreux : un groupe restreint. Des étrangers, et récemment arrivés, à en juger par leurs vêtements étranges. Je me suis arrêtée. Je me suis avancée, vers eux. L'une des femmes semblait prête à s'effondrer. Je l'ai soutenue, puis me suis présentée à leur chef. Je les ai menés à un endroit sûr, et en quelques semaines, leur village avait jailli des arbres. J'ai continué à veiller sur Kriemhilde un temps, mais elle m'a rapidement agacée – pourtant, ma patience est proverbiale. Je me sens bien plus à l'aise avec Martin, qui m'apprend les coutumes des siens. Je sens dans son regard comme une faille, une blessure cruelle qui le fait souffrir comme un damné, mais qu'il n'ose pas panser de peur de découvrir qu'elle s'est infectée. Je voudrais pouvoir le sauver. Je voudrais pouvoir tous les sauver. Ces nouveaux venus, ces Orphelins – je leur ai fait vœu d'allégeance, dans le secret de mon âme. La Mère m'a mise sur leur chemin – je les aiderai.

C'est mon destin.


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MessageSujet: Re: Sorajaï Chemsa   Sorajaï Chemsa EmptyMer 25 Fév - 0:04






“ test RP”

Il n'est point de bonheur sans liberté, ni de liberté sans courage. [Périclès]

« Prudence, Sorajaï. Ce sont des enfants de Chiere, ils sont intelligents – ne les confonds pas avec quelque bétail stupide. Traite-les avec respect : et ils te respecteront. »

Les mots de mon père virevoltent et résonnent dans ma tête, alors que je contemple ma trouvaille. J'ose à peine y croire : nous sommes en plein cœur de la jungle infinie, sur le Mont Céleste, bien loin de la Chaîne des Promesses Brisées, et pourtant – pourtant. Ils sont là. Peu nombreux certes, mais tout de même. Je dénombre une quinzaine d'individus : quatre adultes, deux couples certainement, et le reste doit être leur progéniture, à divers stades allant du nouveau-né à peine éclos à l'adolescent presque mature.

Des griffons cendrés.

Il y en a peu. Plus, évidemment, que les griffons harfang et leur unique nid auprès duquel j'ai grandi, qui totalisent une population d'environ cinquante têtes à peine – mais les griffons cendrés sont rares eux aussi, et les trouver installés aussi loin de leur habitat naturel me laisse perplexe. Néanmoins je m'émerveille. Ils sont là depuis quelques temps déjà, à en juger par l'âge de leurs jeunes, et s'ils bâtissent des nids dans la région, ma vie ici va devenir nettement plus passionnante. Dire que je serais passée à côté d'eux, si je n'avais pas maladroitement trébuché et chuté d'une bonne dizaine de mètres avant de me rattraper in extremis... D'ailleurs, comment font-ils, pour s'envoler ? La question me taraude et je contourne le nid, restant à bonne distance. L'un des mâles m'a flairée – mais je ne suis pas une menace pour le roi des airs, et je parviens à l'extrémité de mon arc de cercle sans ennui.

Créatures intelligentes ! Leur clairière est surplombée par un rocher conséquent, à ciel ouvert. Ils n'ont qu'à user de leurs pattes griffues pour y grimper, et de là, hop : c'est l'envolée. Je me rappelle avec émotion de mon tout premier vol – de la première fois qu'un harfang du Glacier Solennel s'est soumis à ma requête et a consenti à me servir de monture. Quelle sensation exaltante de liberté ! Les ailes puissantes et massives qui battaient de chaque côté de mes cuisses, les plumes soyeuses ébouriffées par le vent, le cri puissant du griffon qui appelait ses camarades au vol. Existe-t-il sentiment plus libérateur que celui de voler au milieu d'une nuée de griffons sauvages ? Je ne crois pas. C'est l'un des souvenirs que je chéris le plus. Expérience rarement renouvelée, mais chaque fois fut mémorable.

Je ne vais pas tenter toutefois de m'envoler avec ceux-là. Eux ne me connaissent pas – et si je m'approche de leurs petits, ils réagiront violemment, j'en suis persuadée. Je vais sûrement devoir approcher l'un des adultes, à l'écart, le laisser s'habituer à moi – puis il amènera sa nichée, de lui-même, si ma compagnie lui agrée. Je suis habituée aux couvées de griffons et je sais quel comportement adopter à proximité de leurs bébés. Il va me falloir prévenir les miens, et les Orphelins qui ne sont guère loin : ils devront prendre garde à éviter le coin, et surtout à ne pas les agresser. Je ne veux surtout pas que l'on fasse fuir mes nouveaux protégés, et dans un coin de mon esprit, l'idée de voler en leur compagnie me séduit.

Oh, liberté...
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