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 Kriemhilde S. Obversson

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MessageSujet: Kriemhilde S. Obversson   Kriemhilde S. Obversson EmptyVen 8 Juil - 20:02


“ KRIEMHILDE SVANJA OBVERSSON ”

LA RÉALITÉ C'EST L'ILLUSION CRÉÉE PAR L'ABSENCE DE DROGUES.” [RICHARD DESJARDINS]



“introduction”
Je m'appelle KRIEMHILDE SVANJA OBVERSSON , mais on m'appelle plutôt Kriem ou Krikri. J'ai 28 ans. Je suis né(e) le 14 mars 1983 à Västerås (Suède). Avant d'arriver ici, j'étais Ethnologue. Oblivion, pour moi, c'est un lieu sale, rempli de germes sans hôpital digne de ce nom mais c'est aussi une peuplade pleine de surprise qui pourrait nous en apprendre tellement sur notre genre humain.

* * *

J'aurais pu devenir quelqu'un mais je ne suis personne. J'aurais pu avoir de l'importance mais je suis tellement insignifiante. J'aurais du avoir droit à l'honneur que je méritais, mais je n'ai eu droit qu'à de petites miettes. J'aurais du devenir une belle personne, bichonnée, aimée à sa juste valeur mais je n'étais que la petite dernière, celle qu'on ne voulait pas, celle qui était une erreur de la nature, celle qui ne sera jamais celle qu'elle aurait du être. Je sais, vous pouvez penser que je suis dur avec moi-même mais ma vie est ainsi.



“ caractère ”

Instable - Toxicomane - Hypocondriaque - Complexée - Curieuse - Dépressive - Versatile - Passionnée - Obsessionnelle

Plus compliquée et névrosée que moi, tu meurs ! Oui, je sais, je ne brosse pas un portrait très positif de moi, mais ce n'est pas moi qui le dit mais mes parents, ma famille en général. Dès ma plus tendre enfance, j'ai été l'enfant de trop, j'ai été rejeté par ma famille en général, enfin, on n'a pas spécialement pris grand soin de moi, alors que j'étais la petite dernière, j'aurais du avoir toute l'attention, mais il faut croire qu'au bout d'un certains nombre d'enfant, le petit dernier ne fait plus sensation, tout devient banal à un point inimaginable et c'est ce que je suis banale et mal fichue par dessus tout. Je suis une grande complexée, j'ai tout fait après mes soeurs, je suis belle selon certains mais mes soeurs le sont plus que moi. Je ne comprends pas bien tout cela, pourquoi est ce que j'ai été conçue ? Je n'en sais rien du tout, mais alors à un point que vous ne pouvez probablement pas comprendre. Je suis une ratée, dépressive dans mes grands moments de solitude, folle dirons certains, mais je suis parfaitement saine d'esprit, même si j'ai toujours tendance à penser que je vais physiquement mal. Et puis, ce n'est pas mes 4 orteils à mes pieds qui me feront dire le contraire. Je crois que c'est surtout à partir de ce moment là que j'ai pris conscience que mon corps n'allait pas. Je suis ainsi souvent allé chez le médecin pour des maux presque imaginaires, mais je suis comme ça, hypocondriaque me disait-on. Je n'ai jamais pleinement compris pourquoi on disait ça de moi, mais bon, il faut croire qu'on me connaissait mieux que je ne me connaissais moi-même. On voulait mon bien me disait-on mais j'ai comme l'impression que c'était tout le contraire, si j'avais pu crevée dans mes premières années, la terre s'en serait sans doute mieux portée, ça j'en suis certaine mais bon, je suis vivante, et bien que dépressive sur les bords, toujours selon ces dites personnes, je ne suis pas encore suicidaire. J'ai trouvé certaines choses qui me passionnent dans la vie, alors ça me tient à la surface, enfin si on veut, car pour moi, la surface est bien loin d'être plane, c'est un chemin jonché d'obstacles tous plus importants les uns que les autres mais je vis ma vie comme je l'entends alors peu importe, je surmonte tout ça tant bien que mal. Et puis je suis curieuse, j'aime bien découvrir de nouvelles choses, on m'a traité de commère aussi pour ça, parce que soit disant, je voulais savoir des choses qui ne me regardaient pas le moins du monde, pourtant, j'avais bien cru entendre qu'on parlait de Kriemhilde, autrement dit de moi, mais en fait non, je dois être une grande rêveuse, et voir le mal partout. Il faut dire qu'il y a tellement de bactéries et germes autour de nous qu'on a vite fait d'attraper des maladies qui tueraient une baleine. Oui, une baleine, autrement dit un petit humain à côté ne fait pas le poids, mais bon, je suis encore de ce monde, c'est que j'ai du lutter efficacement contre ces machins microscopiques. Je suis une survivante depuis ma naissance, alors ça ne changera pas du jour au lendemain, mais vie est mal faite. Je suis aujourd'hui en Oblivion, au moins, je ne vais pas revoir ma famille de si-tôt d'après ce que j'ai compris, et ça me va bien, très bien, trop bien même, même si ici, il n'y a pas vraiment d'hôpital, autrement dit, je vais mourir d'une infection dans les semaines qui suivent puisque je ne pourrais pas me faire soigner, mais tant pis, j'ai 28 ans, j'ai déjà passé une bonne partie de ma vie, et comme ça n'a pas été si agréable que ça, je ne vais pas lutté contre la fatalité, si mon heure doit arrivé, elle arrivera, si ce n'est pas encore pour maintenant, tant pis, ça sera pour plus tard. Bref, je crois que j'ai trop parlé de moi là, non ? J'en sais rien, en fait, je parle, je parle mais vous, vous ne dites rien, c'est inquiétant, j'aimerais bien une réponse de votre part, je suis curieuse de savoir ce que vous pensez de moi. Honnêtement, vous ne me trouvez pas si insignifiante que ça ? Et puis, même si c'est le cas, je n'ai que faire de votre avis, je ne suis pas si mal que ça dans ma peau après tout.



Dernière édition par Kriemhilde S. Obversson le Jeu 14 Juil - 0:40, édité 10 fois
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MessageSujet: Re: Kriemhilde S. Obversson   Kriemhilde S. Obversson EmptyVen 8 Juil - 20:22



“ My Story ”

L'expérience, c'est le nom que chacun donne à ses erreurs.
Oscar Wilde


Vous devez vous dire qu'avec un prénom et un nom comme le mien que je ne suis pas forcément de la même origine que vous. En effet, si vous êtes français, américain ou italien, il y a un très forte probabilité pour que vous ne vous appeliez pas Kriemhilde Svanja Obversson, n'est ce pas ? Si cela pourrait être difficile à porter, je trouve tout cela très beau, et puis comme je m'appelle ainsi depuis ma naissance, je m'y suis grandement habituée. Je vous tairais l'origine de ce prénom car je l'ignore en partie, mais d'après ce que j'ai pu comprendre, il ne me correspond que trop bien. La Suède, c'est donc là-bas que j'ai passé une grande partie de ma vie, au moins 25 ans de celle-ci sachant que j'en ai 28, le calcul n'est pas difficile à faire, non ? Mais avant de vous raconter tout ce qui m'est arrivé récemment, je vais vous narrer mon enfance qui n'a pas été très rose. Je ne peux pas revenir dans le passé de toute façon donc elle est ce qu'elle est : contrariée par une famille qui ne voulait pas vraiment de moi, même si au fond ce n'est peut être pas aussi vrai que je peux le penser. Oui parce que ma famille c'est quand même quelques choses. Je suis la dernière d'une tripotée de filles, j'ai quand même 14 ans d'écart avec ma plus grande soeur. Mes parents sont donc de vieux croûtons par rapport à ce que je peux être, moi, une jeune femme qui a eu 28 ans. J'ai 7 soeurs, je suis la huitième, belle mais terriblement inutile. Il faut croire que je chiffre idéal pour mes parents était le 7, comme les 7 merveilles du monde antique. Je vous parle de cela en conséquence de cause, mais dans mon enfance, j'ignorais tellement de choses à ce sujet. Le 7 chiffre parfait, le 8 chiffre à bannir. Bref, nous étions donc 10 à table. Ma mère était là pour nous élever, mon père bossait à plein temps, je le voyais peu finalement, mais ça ne m'a pas dérangé plus que ça. En fait, ce qui m'a le plus déboussolé dans ma jeunesse, c'est la constante comparaison avec mes illustres aînées. Je m'entendais bien avec celle qui avait l'âge le plus proche du mien, la seule que j'aimais vraiment en fait car les autres, je ne sais pas pourquoi mais j'aurais cru que je ne faisais pas partie de la famille qu'on m'avait trouvé au bord d'une route un soir d'été et qu'on m'avait adopté. Pourtant, on ne pouvait pas nié que j'étais de cette famille, on se ressemblait toute, mais je me sentais tellement moche, laide à côté de toutes ces grandes tiges. A l'époque, j'étais encore innocente, je pensais que comme j'étais la dernière ce traitement de non-faveur était tout à fait normal mais je me suis bien rendu compte que non, ce n'était pas le cas. Heureusement, j'avais un peu d'argent de poche, et puis, je savais où mère planquait l'argent liquide. On me le répétait souvent, mes soeurs étaient plus belles, plus fortes, plus brillantes que moi dans tout les domaines, j'étais en gros le vilain petit canard de la famille. Pourquoi étais-ce moi ? Je ne le savais pas, sans doute parce que j'étais la huitième. Je suis sûre que j'aurais pu faire une fugue sans que personne ne le sache mais au lieu de ça, j'ai essayé de me montrer plus intéressante que les autres. J'ai essayé de nombreuses choses mais bien souvent, j'étais moins gracieuse, moins brillante que mes grandes soeurs.

Cependant, je savais où je pourrais les battre à plat de couture. Il fallait que je me ruine complètement la santé pour qu'on s'intéresse à moi. Rendez-vous compte ! J'avais seulement quatorze ans, j'étais une jeune adolescente, un peu perdue entre les filles et les garçons, mais personne ne pouvait répondre à mes questions, alors je me suis droguée. Je me suis enfin sentie pleinement vivante, je n'avais que faire de ce que les autres me disaient, je pouvais être dans mon petit monde à moi, en train de voir des éléphants violets, et des ours rouges volants. Quand j'étais dans mon trip, rien ne pouvait m'arrêter. Et le pire dans tout ça c'est que mes parents, mes grandes soeurs n'ont rien vu pendant un long moment. J'avais beau m'être piquée, être complètement défoncée devant elles, elles me disaient simplement de déguerpir de là. Même mais un petit : "Est ce que tu vas bien ? " ou "Tu as besoin d'aide ?". Non, rien, nada, quedale !! Mais bon sens, pourquoi est ce que mes parents m'avaient conçus bordel !!! Alors, petit à petit, j'augmentais les doses, je piquais de plus en plus d'argent dans la cagnotte familiale mais personne ne le voyait. Cannabis - Cocaïne - Ecstasy - Heroïne - Kétamine - LSD et j'en passe, j'ai testé durant une année, un nombre incroyable de drogues sans que personne ne voit rien. Que ce soit dans le cadre de ma famille, ou à l'école, personne n'a rien vu. J'hallucinais presque 24h sur 24, mes résultats étaient tout bonnement catastrophique, je foutais ma vie en l'air, j'aurais pu mourir d'une overdose à cette époque, d'ailleurs, ce que je prenais sur la fin, m'aurait probablement tué si j'avais pris ça dès le départ. Et depuis ce temps, la drogue et moi, c'est une histoire d'amour. Je me suis ruinée, je resterais ruinée, instable désormais à vie. Je me suis droguée durant la moitié de ma vie, j'ai 28 ans, je me drogue depuis 14 ans. J'ai aussi bu et fumer, pris des médicaments. Je me demande encore aujourd'hui comment j'ai fait pour ne pas mourir ou être dans un état légumatique ... Puis finalement, du jour au lendemain, alors que je venais de sniffer de la cocaïne, mon père me gifle violemment à m'en donner un mal de crâne impossible mais je suis déjà dans mon délire, je le vois avec des cornes et des narines disproportionnées. Sans que je m'en rende compte, on m’envoie dans un centre de réhabilitation de jeunes délinquants alors que je n'ai jamais rien fait de tel, que j'ai simplement eu le malheur de ma droguer pour qu'on me remarque. Où est le mal ? Pourquoi mes parents n'ont-ils jamais porté le regard sur moi ? Pourquoi dois-je subir tout cela ?

Tant de questions, aucune réponse, rien de satisfaisant en tout cas. Mes parents m'ont abandonnés dans cet asile de fou pour jeunes délinquants alors que j'ai simplement commis le crime de me faire voir, de me faire remarquer d'eux, un comble quand j'entends l'histoire de certains autres jeunes qui ont déjà commis des vols, tuer ... Je n'avais rien fait de tel, j'étais une agnelle dans le troupeau de loup autour de moi. Un paroxysme sans nom mais, je ne me laisserais pas manger toute crue. Il y avait peu de filles, mais beaucoup de garçons. J'avais 14 ans, je faisais partie des plus jeunes mais pas forcément celle avec le moins de caractère. Je n'étais peut être pas très forte physiquement, mais cela ne m’empêchait pas de mettre des coups de pieds bien placés à ces pervers qui me mataient à longueur de journée. Heureusement que j'étais laide selon mes soeurs et mes parents, sinon je ne sais pas combien de plus j'en aurais eu collé à mes fesses ou à mes seins. Pourtant, en dehors des autres jeunes, les adultes qu'il y a ici me prennent en considération, je ne suis pas invisible comme chez moi, alors j'essaye de faire quelques efforts dans leur programme psychologique. Ma névrose juvénile est bien encrée en moi, et encore aujourd'hui, je suis névrosée, je le serais toute ma vie à cause de ces parents de m****. Pardonnez moi l'expression mais le harcèlement morale que j'ai du subir durant plus de 14 ans, j'en ai eu marre quoi. Et encore, mon père n'abusait pas de moi sexuellement, il n'était jamais là, jamais là pour moi en tout cas, parce que cela ne m'étonnerait pas qu'il soit présent pour mes aînées et peut être même qu'il abusait d'elle, je n'en ai jamais rien su alors je peux bien m'imaginer des choses même si ce n'est pas la vérité. De toute façon, je le déteste, comme ma mère et la majorité de mes soeurs. Il n'y a que la petite avant-dernière que je regrette un peu mais que voulez-vous, ce monde est tellement mal fait. J'ai réussi donc à me sevrer de la drogue pendant que j'étais dans ce centre pour jeune fou. Oui, pour moi il n'y avait pas que des délinquants ici, la preuve avec moi, mais simplement des jeunes qui n'avaient pas eu de chance comme pour moi quoi. Néanmoins, je choisis de me battre contre ma destinée. Je ressors alors de ce centre, mes professeurs disent de moi que je suis à présent une nouvelle jeune femme, mûre qui pourra avoir un brillant avenir devant elle. Enfin, ça s'est dans les faits, car c'est bien connu entre la théorie et la pratique, il y a un gouffre.

Je reviens chez moi, et si mes plus grandes soeurs ne sont plus là, l'ambiance est la même, je suis toujours invisible, inutile. L'ethnologie me tends les bras, je réussis de brillantes études dans ce domaine mais ça ne suffit toujours pas pour que l'attention et un peu de gloire arrive sur moi de la part de mes parents et de mes autres soeurs. Durant de nombreux stages, je visite d'autres ethnies et je vois la différence qu'il y a avec moi, j'apprends tellement plus de choses, je me sens enfin utile à quelques choses, j'ai trouvé la voix de mon destin, ma destination. Mais je ne sais pas pourquoi, j'ai repris contact avec les anciens dealers que je connaissais pour reprendre quelques doses à intervalles plus ou moins réguliers. Je veux qu'on me remarque, mes parents, le monde entier. Combien de fois je me suis imaginer devenir présidente de Suède pour qu'on me remarque enfin, combien de fois, j'ai rêvé en étant complètement à l'ouest que j'étais une star du rock, combien de fois j'ai ... Je n'ai pas compté ça mais à ce qu'il parait, je veux tellement qu'on me remarque que j'en suis devenu hypocondriaque. Le pire c'est que je ne m'en rends pas compte mais parfois dans des pays que je ne connais pas tellement, ils ont tellement de drogues ahurissantes que je ne peux pas m'empêcher de me faire remarquer en trippant à mort sur un mot, une mouche ou mes parents, mais comme personne ne les connait tout cela parait terriblement incompréhensible mais c'est comme ça que je me sens vivante, vraiment vivante.

Néanmoins ma vie qui n'est pas un long fleuve tranquille ne semblait pas vouloir se cantonner à cela. En effet, j'étais devenue une véritable globe-trotter à travers le monde, en visitant et en me renseignant sur tout un tas de peuplade. Au cours d'une expédition pour enquêter sur les conditions de vie des bâtisseurs de la Grande Pyramide, je me suis tout d'un coup retrouvé devant une grande lumière. Je n'ai rien compris de ce qui se passait, mais alors vraiment rien comme souvent. J'étais clean à ce moment là, je ne m'étais pas droguée depuis quelques jours, mais je me disais que peut être le soleil égyptien m'avait frappé fort à la tête et que j'hallucinais, ce ne serait pas la première fois. Je suis donc allé un peu plus loin dans cette pyramide et quand j'ai voulu ressortir, tout semblait être différent. Il y avait une jungle à perte de vue mais ce n'était pas tout, il me semblait voir au loin, des jardins luxuriants, comme ceux de l'Antique Babylone. Serais-je revenue dans le temps à cette époque là ? Je n'en avait absolument aucune idée, mais alors je ne savais rien du tout. Plus je m'avançais dans cette forêt, dense et assez humide, plus je me demandais où j'allais. Il semblait y avoir des balises, comme si je suivais un chemin, mais je ne comprenais rien. C'est alors que j'ai fait la rencontre d'Ariane, elle arrivait comme moi semble-t-il ici et nous avons fait un bout de chemin ensemble. Une amie ? Je ne sais pas si je peux la considérer exactement comme telle mais en tout cas, je lui suis reconnaissante de ne pas m'avoir laissé seule. Nos routes se sont ensuite séparées mais je ne me fais pas de soucis, nous aurons l'occasion de nous recroiser et de nous raconter notre périple jusque là. Cela fait maintenant 3 mois que je suis ici me semble-t-il. J'ai appris à connaitre les lieux, les chieresques, notamment Sorajaï. Je lui suis tellement reconnaissante de m'avoir aider à découvrir son peuple. Chaque mot, chaque phrase est si merveilleuse, je bois ces paroles, l'ethnologue qui est en moi est si heureuse de pouvoir connaitre tout cela, cela me passionne, cela m'obsède de plus en plus, je veux savoir. Je la considère comme une amie depuis maintenant plus de 2 mois, mais je ne sais pas, il y a comme quelques choses qui est en train de se briser. Est ce que cela est à cause de moi ? Suis-je si destructrice ? Je ne sais pas, mais en tout cas, j'apprécie grandement Sorajaï, sans elle la vie en Oblivion aurait moins de saveur. Sa présence, ainsi que celle des autres chieresques m'apaise comme s'ils avaient ce pouvoir de calmer mon âme détruite, à la dérive. Ne suis-je pas bien parmi eux ? Je me sens bien, même si j'ai tendance à être hypocondriaque mais j'essaye de ne pas trop l'être, je ne veux pas les effrayé, je ne voudrais pas les perdre à cause de mon comportement. Je ne sais pas combien de temps je resterais ici, mais en tout cas, je ne regrette pas d'être arrivé ici par hasard. J'ai aussi entendu parlé des Orphelins, un groupe d'humains qui est venu ici pour retrouver des personnes disparues. Je sais que personne ne viendra après moi, que tout le monde m'oubliera alors pourquoi partir à la course aux chevrons ? Je n'en ai pas besoin, je suis bien en Oblivion, et Heath ne me dira pas le contraire même s'il aimerait retrouvé son monde pour pouvoir me faire écouter sa musique qui j'en suis sûre doit être merveilleuse. Ma vie est ici à présent, mais je ne sais pas pourquoi, mes vieux démons remonteront à un moment ou un autre à la surface, mais mieux vaut tard que trop tôt.


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MessageSujet: Re: Kriemhilde S. Obversson   Kriemhilde S. Obversson EmptyVen 8 Juil - 20:41



“ test RP : Le Puit de Jugement”

La faiblesse est le seul défaut que l'on ne saurait corriger.
La Rochefoucauld


Sorajaï m'en avait parlé. Je me disais que je pourrais peut être le tester sur moi, pour savoir si oui ou non, j'étais quelqu'un de bien ou pas. J'étais persuadée que je l'étais contrairement à mes parents et à 6 de mes 7 soeurs. Pourtant, je n'avais pas tenu le coup, j'avais souillé mon corps de choses infâmes, déshonorantes pour moi, la drogue avait été un fléau, un grave danger qui avait failli me happer toute crue. J'ai 28 ans, j'aurais pu succomber il y a de cela une dizaine d'année dans les limbes de la vie, me transformant en carotte géante à cause d'un trop plein de cocaïne ou d'héroïne. Mais depuis que j'étais ici, je n'y avais pas touché, il n'y en avait pas, du moins à ma connaissance. Je me sentais faible par moment, mes mains tremblait mais je devais me sevrer bien malgré moi. Il y avait certainement des drogues dans le coin, quelques champignons hallucinogènes sans doute, mais je n'en connaissais aucun. Sora pourrait sans doute m'en indiquer un coin rempli ou m'en donner une poignée histoire de pouvoir être dans mon monde l'espace de quelques instants seulement.

Mais je verrais le moment venu. J'avais donc dans l'idée de me rendre à ce fameux puits de jugement afin de me juger moi-même. Je savais que si je devais boire de cette eau, ma vie n'en serait pas radicalement différente. Mon agonie serait peut être longue, et lente comme depuis le jour de ma naissance, ou alors ma vie serait rallongé de quelques unités. Cela n'était que légende et mythe, sans doute que cela n'avait rien à voir avec la fontaine de Jouvence, et que ce puits était simplement une réserve naturelle d'eau rafraîchissante. Il y avait tellement de légende par ici, que les chieresques devaient tout avoir inventé sans doute pour faire peur à des personnes comme moi. Cela était peut être aussi leur culte qui voulait cela. Comme chez les catholiques et les protestants, il y avait des coutumes, et puis, il y avait aussi des légendes certainement comme partout en somme mais en Oblivion, tout semblait être féerique et magique tout en sortant de la réalité. Je marchais donc dans la forêt pour me rendre là où je le désirais. Depuis ces quelques mois, j'arrivais à présent à me repérer, un petit peu, grâce à Heath et Sorajaï, surtout elle qui connaissait Oblivion comme sa poche. Ma Suède natale était bien loin, le froid auquel j'étais habitué ne semblait pas sévir par ici où il faisait bon vivre. Des vacances grandeurs natures pour moi en somme mais peut être que d'ici quelques mois je déchanterais, je ne sais pas, si cela se trouve je serais morte à cause de l'eau que j'allais boire. Au bout de plusieurs minutes de marche, peut être une heure ou deux, je n'avais pas tellement fait attention, j'arrivais à ce puits de jugement. Mais soudain, j'entendis un bruit suspect derrière moi. Je sortais immédiatement ma dague que m'avait donné un chieresque en guise d'amitié pour faire face à ce qui arrivait dans ma direction.


Dernière édition par Kriemhilde S. Obversson le Jeu 14 Juil - 0:37, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Kriemhilde S. Obversson   Kriemhilde S. Obversson EmptyMar 12 Juil - 22:24

“ que cesse la mascarade ”

parce qu'on sait que tu es un lutin maléfique



Allez, avoue tout ! Dans la vraie vie, tu es qui ? Sammix. Tu as un prénom j'imagine ? Sylvain. Et quel âge tu as ? 23 ans. 7 Wonders, tu l'as connu comment ? PRD. Et tu en penses quoi ? It's a beautiful dream !. Quel est ton dernier mot, petit scarabée ? Longue Vie à 7W !!.


Dernière édition par Kriemhilde S. Obversson le Jeu 31 Mai - 23:11, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Kriemhilde S. Obversson   Kriemhilde S. Obversson EmptyMar 12 Juil - 22:42

Bon courage Sammichou :35:
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MessageSujet: Re: Kriemhilde S. Obversson   Kriemhilde S. Obversson EmptyJeu 14 Juil - 0:40

J'ai fini mes amis !!
A votre bon jugement collègues admins !
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MessageSujet: Re: Kriemhilde S. Obversson   Kriemhilde S. Obversson EmptyJeu 14 Juil - 0:56

Hé bien cela me semble parfait.
Félicitations mon p'tit, tu es VALIDE !
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MessageSujet: Re: Kriemhilde S. Obversson   Kriemhilde S. Obversson EmptyJeu 14 Juil - 1:00

Merci :20:
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MessageSujet: Re: Kriemhilde S. Obversson   Kriemhilde S. Obversson Empty

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